Le fioul domestique continue d'augmenter. En attendant la réunion de l'OPEP le marché pétrolier remonte au niveau de 2018. Ce qui implique une forte hausse du fuel domestique. Sur seulement un mois il atteint 850€ les 1000 litres contre 735€ en début d'année.
Cette première semaine de juin est marquée par la réunion mensuelle de l’OPEP+. Les membres du cartel ont décidé en seulement 30 minutes de maintenir l’augmentation de la production pour le mois de juillet. La décision pour le mois d’août sera étudiée début juillet, ainsi que l’éventualité du retour sur le marché du pétrole iranien.
La situation sanitaire s’améliorant aux États-Unis, en Europe et en Chine, est plus propice à l’augmentation de la consommation. Mais les membres de l’OPEP restent prudents et avisent les volumes de production chaque mois. Le variant indien maintient également un frein sur la production, car l’évolution de l’épidémie de Covid-19 due à ce variant n’est pas encore prévisible.
Malgré cette donnée, d’autres pays emboîtent le pas de la reprise de production pétrolière. Notamment, les États-Unis, le Canada, la Norvège et le Brésil.
Dans le même temps, les négociations sur les accords du nucléaire iranien sont en cours à Vienne. Si un accord est finalement décidé, l’Iran pourra tripler sa production d’or noir.
Du côté des États-Unis, les stocks de pétrole sont en baisse de 5.1 millions de barils. Le double de ce que les analystes prévoyaient.
L’administration américaine a également suspendu les forages de pétrole en Alaska, ils étaient effectués dans une zone naturelle protégée. L’impact de ces forages sur l’environnement local sera analysé. Selon les résultats, la production pourra soir reprendre, rester bloquée ou des mesures supplémentaires seront mises en œuvre pour la production.
Le pétrole de Schiste est également à l’arrêt. En effet, depuis 4 mois aucun puis n’a été ouvert. Les questions environnementales entourant ce mode de production pétrolière sont très largement posées.
Les énergies vertes sont de plus en plus à l’ordre du jour des grands groupes pétroliers. En Europe les engagements de Total et ENI par exemple sont plus en avance que leurs homologues aux États-Unis selon l’AIE (Agence internationale de l’énergie).
Les acteurs du monde pétrolier semblent garder confiance dans une reprise économique mondiale pour le second semestre 2021. Toutefois, le variant indien laisse planer l’éventualité d’une résurgence de l’épidémie.
Les prix du pétrole sont à la hausse ce qui impacte également le prix du fioul domestique. Cette semaine le fioul est à 825€ par 1000 litres sur ClicAndFioul.
Cette deuxième semaine de juin, est toujours sur une lancée haussière des prix du fioul.
Le cours de l’or noir est à la hausse, porté par les annonce de l’AIE, sur un niveau de consommation du niveau avant l’épidémie d’ici fin 2022.
Après 3 semaines de baisse, les stocks américains sont en hausse. Alors que les analystes prévoyaient une nouvelle semaine de baisse des stocks. Pour le moment rien d’alarmant pour le marché pétrolier, cela signifie que la grande saison de déplacements aux Etats-Unis n’a pas encore débuté.
Les stocks de brut en essence étaient estimés à 1.2 millions de barils alors qu’ils sont remontés à 7 millions de barils. Mais le marché ne fléchit pas et se maintient.
Un projet d’oléoduc entre les États-Unis et le Canada était prévu. Mais le président Joe Biden souhaitant s’inscrire dans une démarche plus écologique que son prédécesseur, le projet reste bloqué.
L’OPEP partage les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie sur l’augmentation de la demande de pétrole. Pour le cartel la demande devrait augmenter de plus de 6 mbj (millions de barils/jour) sur le deuxième semestre de 2021.
Une légère inquiétude s’est fait ressentir cette semaine concernant les importations en Chine. Elles sont en recul depuis l’année dernière. Mais cette information est à nuancer car les importations de pétrole en Chine ont été très importantes en début d’année 2020 en raison de la chute des cours.
L’accord entre l’Iran et les États-Unis sur l’éventuelle levée de l’embargo n’est pas encore signé. Et l’espoir de trouver un accord entre les deux parties s’amenuise.
Pour le moment, le marché se contente de cette situation avec l’Iran. Car le marché est contenu, est l’offre de pétrole brut ne dépasse pas la demande et permet aux cours d’augmenter. Ce qui porte le prix du fioul à 831€ par 1000 litres de fioul ordinaire cette semaine.
Le cours pétrolier est toujours à la hausse suite à la reprise de la demande aux États-Unis et en Europe.
Mais l’évolution du variant delta dans le monde est toujours scruté. Si ce variant s’impose même dans les pays vaccinés, le cours du brut pourrait alors chuter ainsi que le cours du fioul domestique.
La valeur du dollar est à la hausse. Ce qui implique un prix d’achat du brut plus élevé sur les marchés dont les transactions sont effectuées dans cette devise. Cela pourrait entraîner un recul des achats en raison de la valeur trop forte du billet vert et entraîner une stabilité ou un recul des cours du pétrole brut.
Les stocks de brut américains attendus avec une baisse de l’ordre de 2.5 millions de barils de pétrole sont en réalité plus importants. Les stocks ont chuté de 7.4 millions de barils. Ce qui indique que la reprise économique sur le territoire américain est bien présente.
Les américains et l’Iran sont toujours en négociation pour la levée des sanctions sur le territoire iranien. Toutefois, l’arrivée du nouveau dirigeant ultraconservateur iranien Ebrahim Raïssi ne facilite pas l’entente entre les deux pays.
Les investisseurs restent toujours très optimistes sur l’avenir du marché pétrolier. La reprise économique mondiale continue sur sa lancée, même si le variant delta laisse planer un doute de résurgence du virus en toile de fond.
Si la reprise économique continue sur sa lancée alors l’OPEP pourrait décider de rouvrir les robinets d’or noir.
Le cours du pétrole ne cesse d'augmenter, ce qui pénalise les acheteurs de fioul domestique. Cette semaine le fioul ordinaire était en moyenne à 0.851€/litre soit une augmentation de 20€ en seulement une semaine.
Cette dernière semaine de juin est stable, la réunion de l’OPEP étant attendue le 1er juillet, les marchés sont pour le moment sur la retenue. Mais une ouverture du marché plus importante est tout de même attendue.
L’accord avec l’Iran est toujours attendu. Le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi s’est largement positionné pour que les accords qui seraient décidés avec les américains devront aller dans l’intérêt de l’Iran. Mais aucune rencontre entre les deux pays n’est programmée. Ce qui laisse le doute sur une levée rapide de l’embargo américain sur le pays.
Les États-Unis ont un nouveau recul de leurs stocks de brut. La reprise économique sur le territoire est définitivement en train de s’installer. C’est la cinquième semaine consécutive que les stocks baissent selon les informations de l’agence américaine d’information sur l’énergie.
Il faudra donc être attentif aux annonces de l’OPEP lors de leur sommet mensuel prévu le 1er juillet 2021. Si les membres du cartel décident de relancer la production avec moins de quotas, les prix pourraient baisser.
Mais tout cela n’étant que de l'analyse, il n’est pas possible de prévoir exactement quelle va être la réaction des marchés. Selon les annonces de l’OPEP, l’éventuelle signature d’un accord avec l’Iran ou l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
Avec des variations en cours de semaine le prix du fioul domestique reste stable à 850€ les 1000 litres en moyenne sur ClicAndFioul.
Prix moyen du fioul en € | Semaine | Évolution |
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