05 février 2021

Janvier 2021 récapitulatif de l’évolution du prix du fioul

Le mois de janvier 2021 a connu une hausse des prix du fioul domestique. L’or noir étant dans une forme aléatoire, le prix du fioul domestique a subi les hausses du marché avant de redescendre en fin de mois. Sur ClicAndFioul le prix moyen du fioul domestique était au plus haut à 0.750€/1000 litres en fioul ordinaire et clôturait le mois de janvier à 0.745€/1000 litres.

Après une accalmie le cours de l’or noir reprend un nouveau souffle et les prix sont de nouveau à la hausse tant pour le pétrole brut que pour le fioul domestique.

Le détail de l’actualité de janvier 2021 qui impacte les cours du fioul.

Semaine du 11 janvier 2021 : accords de l’OPEP, plan de relance américain et cours à la hausse.

Cette deuxième semaine de janvier voit les cours pétroliers continuer à la hausse. Les membres de l’OPEP se sont réunis afin de définir la ligne conductrice pour cette nouvelle année. Sans grande surprise, le cartel maintient ses coupes de production, mais vers une hausse progressive du nombre de barils produits.

Certains pays membre bénéficient toutefois d’un peu plus de souplesse : Russie et Kazakhstan.
L’annonce de l’Arabie Saoudite annonce également une réduction volontaire de sa production afin de soutenir le marché.

Les réunions mensuelles sont maintenues afin de suivre la reprise économique mondiale au plus près et ainsi réajuster la production au besoin.

Du côté des Etats-Unis, l’AIE (l’Agence américaine de l’Information sur l’Énergie), indique une baisse de ses stocks de brut. Cette donnée permet de savoir s'il y a une reprise économique ou non.
L’investiture de Joe Biden, nouveau locataire de la maison blanche, est aussi attendue, car avec lui, le plan de relance américain proposé pourrait relancer la reprise économique et donc de consommation de pétrole brut. Et ceci est devenu possible grâce à la majorité démocrate élue au Sénat.

Le cours du Brent, clôturait la semaine à 55,99 $.

Les indicateurs de reprise économique ne sont pas forcément au beau fixe, mais le marché pétrolier semble confiant pour une évolution à la hausse de la consommation d’or noir.

Deuxième semaine : le fioul domestique augmente porté par la hausse du marché pétrolier.

Le prix du pétrole brut atteint son plus haut niveau depuis le début de la pandémie. Les campagnes de vaccination massives encouragent la hausse des cours pétroliers. Toutefois, l’OMS tempère cet enthousiasme en indiquant que l’immunité collective ne serait pas atteinte en 2021.

Les investisseurs restent toutefois vigilants malgré la hausse du brut. Un rebond épidémique est observé en Europe ainsi qu’en Chine dont un mort depuis mai 2020.

Les mesures restrictives de déplacements dues à des reconfinements ou des couvre-feu impact la consommation de pétrole brut. Mais une augmentation des consommations de kérosène, carburant pour l’aviation, est à la hausse.

Suite à un rapport, il a été notifié que les membres de l’OPEP+, on extrait 25.36 mbj au mois de décembre. Soit une augmentation de 8.5 millions de barils pour le dernier mois de 2020.

Afin de contenir ce rebond, l’Arabie Saoudite informe d’une coupe volontaire dans sa production de l’ordre d’un million de barils jour de février à mars 2021.

Enfin point américain de la semaine, avec la hausse des prix de vente du brut, le pétrole de schiste américain pourrait lui aussi faire son retour. La levée de l’embargo sur l’Iran du nouveau président américain, pourrait faire remonter à 1 mbj (million de barils jour) sur le marché mondial.

Les stocks de brut américains sont en baisse pour la 5^ème semaine. Mais il faut nuancer, car les stocks de brut sont certes en baisse, mais les produits distillés tels que le fioul et les essences sont en hausse. Ce qui démontre encore un manque de mobilité sur le territoire des Etats-Unis.

Enfin, les températures sont basses depuis le début de l’année 2021, ce qui, pour les consommateurs de fioul domestique est signe que la demande va être plus importante et les prix risquent d’augmenter.

Troisième semaine : un marché pétrolier tiraillé

Le moral des investisseurs est en berne. La valeur du dollar étant forte, cela confère aux acheteurs de brut en valeur dollar, un prix d’achat plus cher que pour ceux qui utilisent d’autres devises.

Les bonnes annonces sur le plan économique sont toujours contrebalancées par l’évolution de l’épidémie de Covid-19.

À ce jour, la demande de pétrole brut n’est toujours pas revenue au niveau d’avant la crise sanitaire qui a débuté en mars 2020 à l’échelle mondiale.

L’OPEP+, reste toujours vigilant sur l’évolution de l’épidémie et de la demande, et ce, en se réunissant tous les mois afin d’adapter la production d’or noir et abaisser ou relever les quotas de production pour chaque pays membre.

Selon un analyste de Oanda, concernant les prix du pétrole qui paraissent « pris entre des forces opposées », notamment par rapport aux Etats-Unis. En effet, le nouveau gouvernement de Joe Biden repart sur des projets du gouvernement Obama (dont il était vice-président) notamment sur les sujets en matière d’écologie et de développement durable.
Malgré cette perspective, le plan de relance envisagé, fait espérer une reprise économique et donc de consommation de produits pétroliers brut, aux États-Unis.
Les stocks de pétrole brut américains sont en baisse après plus de 5 semaines de hausse, la consommation à l’air de reprendre.

Mais la situation sanitaire n’est toujours pas au beau fixe. Une résurgence du virus fait son apparition en Chine. La région autour de Pékin est particulièrement touchée. De nouvelles mesures de restrictions de déplacement ont été instaurées par le gouvernement chinois, afin de maintenir l’épidémie. Alors que le pays se prépare à fêter le nouvel an lunaire qui est une période de forte mobilité sur le territoire chinois.

Le cours du baril de Brent clôturait la semaine à 55.41 $.

La situation due à l’épidémie rend le marché pétrolier toujours instable. Les annonces de vaccination qui dans un premier temps rassuraient, n’ont pas eu l’effet escompté de reprise, car différents variants du virus (plus contagieux) sont venus calmer cet enthousiasme.

Début février 2021, l’OPEP+ devrait à nouveau se réunir afin de savoir si la production peut être à nouveau remise à la hausse ou s’il faut qu’ils maintiennent les quotas. Si l’OPEP+ est optimiste pour la reprise économique alors les marchés risquent d’être à la hausse, et de ce fait le prix du fioul domestique également.

Tout au long du mois de janvier, le fioul domestique a évolué à la hausse, mais une vraie baisse s’est amorcée en fin de mois de janvier, cela était notamment dû à une certaine déprime des marchés pétroliers.