Le mois de septembre a été très agité sur le marché du pétrole et du fioul domestique. Entre attaque sur les installations saoudienne et sanctions américaines nous vous proposons un récapitulatif des actualités du mois de septembre.
Les principaux producteurs de pétrole (hors Etats-Unis) essaient de toutes leurs forces de faire augmenter le cours du pétrole. Cependant, rien n’y fait, pour cause la crise à Hong Kong a pu apercevoir une certaine situation d’apaisement qui a boosté la consommation de la Chine. Mais outre atlantique, le président Trump s’est séparé de plusieurs conseillers très hostiles aux agissements de l’Iran. Dans le même temps, le président américain a ouvert la porte à un échange avec le président iranien.
Depuis plusieurs années, l’Arabie Saoudite mène une guerre sans merci à un peuple du nord du Yémen les Houtis: En représailles, les Houtis ont attaqué les champs pétrolifères à l’aide de drones, les conséquences sont graves, la moitié de la production saoudienne qui est de 6 millions de barils/jour a été instantanément bloquée par les explosions. Au lendemain des attaques, le prix du fioul explose, jusqu’à 100€ d’augmentation pour 1000 litres de fioul ordinaire dans la journée.
Les tensions dans le golf sont au plus haut, les Américains suspectent fortement les Iraniens d’avoir bombardé les installations saoudiennes. Le cours de pétrole augmente de 15%, ce qui est la plus forte hausse depuis la première guerre du Golfe. Quelques jours après les attaques les Saoudiens communiquent sur la gravité des attaques, apparemment les installations sont beaucoup moins endommagées et la production de pétrole devrait reprendre son rythme de croisière en fin de mois de septembre.
L’Iran est de plus en plus suspecté d’être le responsable des attaques, le secrétaire d’état des affaires étrangères américain ne cache pas sa position contre la nation Perse, mais rien n’y fait, Donald Trump ne châtie pas les principaux suspects…. Le président ne souhaite pas une escapade de violence qui risquerait de faire augmenter les prix du fioul et des essences, à un an des élections.
Les réparations des installations se font à toute vitesse, l’Arabie Saoudite sera dans les temps. De plus suite à l’annonce d’une non rupture de l’or noir le cours du baril se stabilise autour des 64$.
Tout devient rassurant, les Saoudiens, les Américains, les cours se stabilisent aux alentours des 60$. Tous les protagonistes calment le jeu pour ne pas déclencher une guerre qui serait profitable pour personne. La Russie se satisfait de l’absence de sanctions contre l’Iran qui est son allié. Donal Trump se satisfait des prix du pétrole et du fait que les Saoudiens ne veulent plus baisser leur production.